Faut-il s’étirer et quand le faire ?

Les études sont unanimes : il ne faut pas s’étirer avant de faire du sport.

Chez les sportifs l’idée selon laquelle les étirements après l’effort évitent les courbatures est très répandue. D’autres s’étirent avant l’effort dans l’espoir d’éviter les crampes ou les blessures. Alors, faut-il s’étirer avant ou après une séance de sport, tous les jours ou jamais ? Voici des éléments de réponse qui ne manqueront pas de vous surprendre.

Avant l’effort

Les études sont unanimes : il ne faut pas s’étirer avant de faire du sport. Pourquoi ? D’abord, parce que cela ne réduit pas le risque de blessure musculaire, bien au contraire, ça l’augmente. L’étirement atteint les fuseaux neuromusculaires qui informent le cerveau sur la position et le mouvement du muscle. Après un étirement, les faisceaux neuromusculaires voient leur sensibilité baisser, ce qui a pour effet de diminuer les réflexes, et donc la réactivité musculaire en cas d’urgence. Par ailleurs, cela a pour conséquence d’augmenter le risque d’entorse.

Outre ce phénomène mécanique, après un étirement prolongé, il se produit un phénomène vasculaire qui conduit à une moins bonne irrigation sanguine du muscle. En conséquence de quoi ce dernier est pénalisé dans sa montée en température et privé d’une oxygénation efficace pour réaliser l’effort qui lui sera demandé. Là aussi le risque de blessure se voit naturellement augmenté.

Enfin, dernier argument, et pas des moindres, contre l’étirement avant l’effort : s’il dure plus de 30 secondes, celui-ci diminue l’élasticité du muscle, et donc sa capacité à restituer de l’énergie. Cela affecte les performances sportives de ceux qui s’étirent par rapport à ceux qui ne s’étirent pas.

Seule exception à la règle, les danseurs, gymnastes et autres sportifs dont la souplesse est l’élément central de leur activité doivent pratiquer des étirements avant l’effort.

Et après l’effort ?

Depuis bien longtemps il est de tradition de s’étirer après l’effort pour diminuer le risque de courbatures. Croyance populaire démentie formellement par la science. Plusieurs études ont mis en évidence que les étirements après l’effort n’avaient aucun effet sur la prévention des courbatures. Les courbatures traduisent des micro-lésions musculaires, lésions que l’on peut quantifier à travers la concentration plasmatique (dans le sang) en créatine kinase (CK). Toutes les études réalisées sur le sujet ont montré que les étirements n’avaient aucune incidence sur cette concentration en CK. Enfin, des chercheurs suédois ont eu l’idée d’étirer une jambe sur les deux d’un groupe d’athlètes et de comparer la survenue de courbatures. Aucune différence n’a été relevée entre le membre étiré et le membre non étiré.

Néanmoins, il existe une bonne raison de s’étirer après l’effort. Après avoir été sollicités, les muscles restent en position raccourcie. Ce raccourcissement est dû à un blocage des ponts actine-myosine qui composent les fibres musculaires. Un étirement bref de moins de 30 secondes permettra de lever ces blocages et de relâcher les muscles.

Conclusion

Si vous pratiquez régulièrement une activité sportive, évitez de vous étirer avant l’effort, car cela diminue la performance et augmente le risque de blessure. Si vous en ressentez impérativement le besoin, ne vous étirez pas plus de 30 secondes, mais sachez que cela n’aura aucun effet bénéfique sur vos performances. Après l’effort, pratiquez des étirements qui ne dépassent pas 30 secondes par muscle étiré pour libérer les ponts actine-myosine. Sachez cependant que cela n’évitera pas l’apparition de courbatures.

Enfin, si vous cherchez à allonger vos muscles, étirez-vous entre les séances de sport et privilégiez des étirements longs de 2 à 3 minutes. Ces étirements, pratiqués entre les séances de sport, participent au bon fonctionnement des articulations et à une indéniable sensation de bien-être, il serait dommage de s’en priver !

Source:

http://www.lepoint.fr/sante/kine/faut-il-s-etirer-et-quand-le-faire-02-03-2015-1908961_2467.php#xtor=CS2-238

Ostéopathie, quand ça « craque »! Les cinq idées reçues

Si vous avez déjà consulté un ostéopathe, peut-être vous êtes-vous demandé s’il allait vous faire « craquer ». Et si tel fut le cas, vous avez certainement redouté cet instant. Si, à l’opposé, vous êtes ostéopathe, vous avez probablement déjà eu à faire à des patients vous demandant si vous faisiez « craquer les os ».

Les 5 idées reçues sur le « craquage »

1 ✚ On ne fait jamais craquer les os mais les articulations !

2 ✚ Le craquement articulaire n’est dû qu’à l’accélération du mouvement : en effet, un craquement ressenti dans le cadre d’une manipulation correctement effectuée n’est jamais le résultat d’un mouvement trop ample ou forcé, c’est simplement le fait de l’accélération du déplacement d’un os par rapport à l’autre, tout en restant dans une limite physiologique. Le même mouvement effectué à vitesse constante par le praticien ne produit aucun craquement. On parle alors de mobilisation articulaire, dont le résultat est le même qu’une manipulation, excepté le fait qu’il prend en général plus de temps et que son efficacité risque d’être moins durable.

3 ✚ Ingurgiter un anti-inflammatoire comporte plus de risques qu’une manipulation : il est effectivement prouvé que la prise d’anti-inflammatoires induit environ 1 accident (hémorragie, perforation, ulcère et même des accident cardio-vasculaire) pour 10 000 prescriptions, entraînant une visite obligatoire aux urgences voire, dans les cas les plus graves (notamment chez les personnes très âgées), le décès du patient.

4 ✚ Les accidents manipulatoires, quant à eux, ne sont recensés que dans un cas pour 1,2 millions de manipulations ! Et la plupart du temps, il s’agit de simples « réactions adverses bénignes », c’est-à-dire des douleurs, des réactions inflammatoires ou des fortes courbatures apparaissant dans les 48 heures consécutives à la consultation. Par ailleurs, il est extrêmement difficile de démontrer qu’un accident vasculaire grave peut être directement lié à une manipulation car, le plus souvent, il s’agit là aussi de personnes à risque (hypertendues, sujettes à un fort taux de cholestérol ou de diabète, prenant de nombreux traitements médicamenteux).

5 ✚ Les modes d’actions et les conséquences cliniques d’une manipulation sont maintenant bien connues. Quelle que soit l’articulation ciblée, au niveau du dos, du cou ou des membres, il est en effet largement admis qu’une manipulation comporte des effets antalgiques, voire anti-inflammatoires, myo-relaxants et même à distance au niveau neuro-vasculaire. Il est aussi reconnu que la manipulation est particulièrementefficace sur les douleurs, les raideurs ou blocages articulaires aigus ou subaigus, ce qui signifie installés depuis moins de 3 mois. Au-delà de ces 3 mois, il peut être nécessaire d’associer la manipulation avec un traitement médicamenteux prescrit par le médecin et des séances de rééducation ou de détente musculaire effectuées par un physiothérapeute ou un kinésithérapeute.

En pratique : la manipulation est donc l’outil thérapeutique le plus efficace, le plus rapide et comportant le moins de contre-indications pour répondre à un trouble fonctionnel articulaire, même si quelques risques très rares existent. Toutefois, un acte médical à risque zéro n’existe pas. Il se définit toujours par un ratio bénéfice/risque et par un ensemble d’indications et de contre-indications.

Quoi qu’il en soit, on peut dire que vous aurez plus de chances de gagner au loto ou plus de risques d’être victime d’un crash aérien que de subir un accident post-manipulatoire.

Evidemment, la manipulation articulaire reste un acte à haut niveau de responsabilité et de technicité. Seuls les praticiens, ostéopathes ou chiropracteurs, dûment formés et pratiquant régulièrement, sont aptes à réaliser ce genre de geste thérapeutique.

Source :

http://www.lasantesurtout.com/votre-osteo-vous-fait-craquer/

Ostéo ou kiné : lequel choisir ?

À vrai dire, les ostéopathes et les kinésithérapeutes ont des compétences complémentaires.

Pourtant, la plupart des articles de presse comparant l’ostéopathie et la kinésithérapie ont tendance à confronter les deux professions, comme si les deux métiers étaient en concurrence. Il faut reconnaître que les professionnels eux-mêmes(et surtout leurs organisations représentatives) ont une fâcheuse tendance à entretenir cette soi-disant opposition.

En grec, « therapeuin » signifie soigner et « kinesis » correspond au mouvement. Le kinésithérapeute est donc littéralement un praticien qui soigne (par) le mouvement.

Pour chacun d’ente eux, kiné ou ostéopathe, le principe est donc identique :« récupérer » du mouvement. Ce qui les distingue, ce sont leurs méthodes et leursoutils thérapeutiques.

La mission de l’ostéo

L’ostéopathe biomécanicien applique des forces (manipulations ou mobilisations) sur les structures articulaires, viscérales ou suturales. Il déforme les interfaces de mouvement afin d’obtenir un effet antalgique, myorelaxant, voire neuro-vasculaire.La patient est donc systématiquement passif et laisse le praticien agir.

Le job du kiné

Le kinésithérapeute, quant à lui, se concentre essentiellement sur le système musculo-tendineux, et peut agir par deux approches :

– un traitement passif où le patient se fait mobiliser par le praticien grâce à des étirements, des massages ou des techniques de ponçage des tendons.
– un traitement actif qui demande au patient de réaliser les mouvements (souvent avec l’aide d’instruments) afin de rééduquer, de renforcer le muscle, donc de réapprendre un geste.

L’efficacité de la kinésithérapie n’est plus à prouver, surtout pour la rééducation en post-chirurgical ou en post-traumatique (suite de fracture, d’opération, de traitement d’un cancer, etc).

Quand doit-on consulter un ostéopathe ou un kinésithérapeute ?

D’après la littérature¹, l’efficacité clinique (exprimée par le patient) des manipulations ostéopathiques est plus grande sur les affections mécaniques aigues (moins de 3 mois) telles que le lumbago, le torticolis, l’entorse, la tendinite, la sciatique, etc.

En revanche, sur les affections chroniques² (plus de 3 mois), le ré apprentissage du geste est souvent nécessaire, et le remaniement des tissus nécessite dans la plupart des cas un traitement au long cours destiné à récupérer de la souplesse et de la force musculaire. L’action isolée de l’ostéopathe est donc souvent insuffisante et l’intervention du kinésithérapeute devient inévitable.

La complémentarité se réalise lorsque l’ostéopathe et le kinésithérapeute sont ouverts à la pluridisciplinarité. L’ostéopathe biomécanicien a pour habitude de travailler régulièrement avec le kinésithérapeute afin d’augmenter l’efficacité de son traitement. Après une récupération de mobilité, l’ostéopathe peut demander au kinésithérapeute de renforcer le complexe articulaire en travaillant la proprioception ou la musculation. Il peut aussi faire appel au kinésithérapeute lorsqu’il se heurte à une barrière musculaire infranchissable. L’inverse est vrai également car, dans de nombreux cas, le kiné s’aperçoit que l’amélioration du rendement musculaire ne suffit pas pour autant à « débloquer » l’articulation.

Quoi qu’il en soit, les articles portant que la prise en charge des troubles fonctionnels démontrent que l’association des deux est idéale pour diminuer le risque de rechute.

En outre, même si c’est moins connu, l’association de l’ostéopathie et de la kinésithérapie peut être tout à fait efficace sur des pathologies³ telles que les vertiges, le torticolis du nourrisson, l’asthme ou encore les douleurs périnéales post-accouchement.

En pratique, toutefois, il faut reconnaître que l’avantage de l’ostéopathe est qu’il peut être consulté librement, sans passer auparavant par le médecin. De plus, nombre de kinésithérapeutes sont obligés pour des raisons financières de traiter plusieurs patients en même temps, ce qui n’optimise pas leur efficacité.

En revanche, l’ostéopathie est plus chère et non remboursée par la sécurité sociale, même si de plus en plus de mutuelles le proposent dans leurs contrats.

Quid de ceux qui usent des deux titres ?

De plus en plus de kinésithérapeutes choisissent de suivre une formation en ostéopathie pour élargir leur champ de compétence et aussi, il faut bien le reconnaître, pour s’affranchir du médecin généraliste.

Toutefois, les décrets ministériels parus récemment au sujet de la formation en ostéopathie reconnaissent la différence entre les deux pratiques et considèrent que l’ostéopathie ne peut en aucun cas être considérée comme une spécialisation de la kinésithérapie. Méfions-nous, par conséquent, de ceux qui multiplient les diplômes et les champs d’intervention. Exercer peu expose à exercer mal ; or, la plupart des kinésithérapeutes proposant des actes d’ostéopathie le font occasionnellement. Ce ne sont donc pas des spécialistes en la matière.

A l’inverse, un ostéopathe n’a pas à empiéter sur le décret d’actes du kinésithérapeute en proposant des massages ou des exercices de rééducation.

En pratique : l’efficacité des soins du praticien doit primer dans votre décision. À vous de faire votre choix en fonction de critère bien définis : urgence de la situation, capacité financière, volonté d’être pris en charge seul, obligation de passer par le médecin…

Sources :

– http://www.lasantesurtout.com/osteo-ou-kine-lequel-choisir/

¹ Uk Evidence Report (mise à jour) – 2014.

² Méta Analyse Cochrane Rubinstein – 2011.

³ Guiney et Chou – 2005 ; Rapport INSERM – 2012

Colopathie fonctionnelle : pensez à l’ostéo !

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La colopathie fonctionnelle, connue aussi sous le nom de Syndrome de l’Intestin Irritable (SII) est une affection fréquente, qui touche environ 15 % de la population, et plus particulièrement les femmes de 30 à 40 ans.

Les symptômes de la colopathie

Elle se manifeste par différents symptômes sans réel rythme particulier : douleurs abdominales, ballonnements et troubles intestinaux comme la diarrhée, la constipation, voire une alternance des deux.

Ce dysfonctionnement de l’intestin, bien que sans gravité, peut cependant altérer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Il est considéré comme fonctionnel parce que les examens d’imagerie (radios, endoscopies, scanners) ne révèlent aucune lésion. La plupart du temps, il se rapporte àdes troubles de la mobilité et de la motricité intestinale.

Comment votre ostéo va vous soulager !

Le rôle de l’ostéopathe est de rétablir une mobilité et une motricité physiologiques. Encore assez méconnue pour ses bienfaits dans ce domaine, l’ostéopathie est pourtantparticulièrement efficace et permet souvent d’améliorer significativement la qualité de vie des malades. De récentes études menées en France ont ainsi démontré qu’une prise en charge ostéopathique, basée sur des manœuvres du tube digestif et sur des manipulations vertébrales, tendaient à diminuer les spasmes et les douleurs, donc la prise de médicaments tels que les laxatifs et les antispasmodiques.

Les actes généralement pratiqués par l’ostéopathe sont essentiellement axés sur le cadre colique, la colonne vertébrale dorso-lombaire et le bassin. Parfois, des mobilisations de la charnière crânio-cervicale (où siège une partie du système nerveux parasympathique qui innerve l’appareil viscéral) se révèlent également efficaces, notamment chez les enfants.

Une approche collaborative

Pour autant, cette prise en charge, si elle reste isolée, n’aura malheureusement que peu d’impact sur le long terme. Un ostéopathe sérieux et responsable se doit d’envisager une approche collaborative : au-delà de l’indispensable suivi effectué par le médecin traitant ou par le gastro-entérologue, il peut conseiller et guider le patient sur son hygiène de vie physique et alimentaire, voire travailler en collaboration avec un nutritionniste.

 Source :

http://www.lasantesurtout.com/losteopathie-pour-soulager-la-colopathie-fonctionnelle/

Ostéopathie et sportif

L’intérêt des sportifs pour l’ostéopathie

Les sportifs font de plus en plus souvent appel à des ostéopathes, certaines équipes internationales en possèdent même un ou plusieurs d’attitrés (équipe de France de football, XV de France, etc.).
Si les sportifs professionnels s’intéressent tellement à l’ostéopathie, c’est que celle-ci peut intervenir auprès d’eux à plus d’un titre.
Elle permet :
– d’avoir une action préventive ;
– de traiter certains déséquilibres ;
– d’effectuer un suivi ;
– de soulager des douleurs ;
– d’améliorer les performances ;
– de préparer à une épreuve.

Ostéopathie chez les sportifs de tous les niveaux

Les sportifs soumettent leur corps à un certain nombre de contraintes importantes. L’ensemble des structures biomécaniques est sollicité :
– articulations ;
– muscles ;
– tendons ;
– ligaments.
L’intervention d’un ostéopathe peut être tout à fait intéressante pour les sportifs à tous les niveaux. Qu’il s’agisse :
– d’un amateur qui veut pratiquer sans risque tout en se faisant plaisir ;
– d’un semi-professionnel qui souhaite améliorer ses performances ;
– d’un professionnel qui désire récupérer rapidement après une blessure ou qui cherche à se préparer à une épreuve particulière.
Le côté préventif est également fondamental et, au sein d’équipes importantes, le thérapeute pratique en étroite collaboration avec toute une équipe médicale (pluridisciplinaire).

Particularités de la pratique ostéopathique chez les sportifs

La pratique ostéopathique chez les sportifs varie en fonction de l’âge, la condition physique, la demande du patient, le lieu d’intervention et l’urgence de la situation.

Action préventive
Il est possible pour des sportifs de consulter des ostéopathes même en dehors de toute douleur ou problème particulier.
En effet, une visite régulière (une ou deux fois par an par exemple) permet de prévenir plutôt que guérir, une pratique dans laquelle les ostéopathes excellent. Ils peuvent ainsi rééquilibrer les différentes structures avec facilité, aucun blocage particulier n’étant à prendre en compte.
Le thérapeute devra toutefois faire attention à ne délaisser aucun paramètre dans la mesure où si une chaîne lésionnelle en devenir n’est pas corrigée dans son entier, des pertes de compensation (douleurs consécutives à un traitement partiel) surviendront.

Aspect curatif
Le traitement ostéopathique des sportifs privilégiera les techniques d’ostéopathie structurelle.
En effet, les zones les plus souvent sollicitées en cas de pratique sportive sont essentiellement d’ordres ostéo-articulaire et musculo-squelettique et des douleurs musculaires peuvent survenir.
Bien entendu, il ne s’agit pas là d’une réalité figée et l’ostéopathe devra adapter son traitement à son patient. Il est par exemple nécessaire d’avoir une approche crânienne plus spécifique chez un boxeur que chez un archer (tir-à-l’arc).
Dans tous les cas, les techniques devront être parfaitement maîtrisées et précises. En effet, elles doivent être à la fois efficaces et sans danger pour ne pas nuire à la reprise de l’activité et à la récupération.
Si la plupart des séances d’ostéopathie nécessitent une mise au repos pendant quelques jours, cela n’est pas toujours possible chez les sportifs et le traitement doit donner un résultat aussi rapide que possible.
D’un autre côté, le traitement ostéopathique permettra de raccourcir considérablement la durée d’immobilisation ou de consolidation des blessures les plus graves (entorses et tendinites notamment).

Suivi thérapeutique
Un certain suivi thérapeutique est parfois nécessaire. Bien que les sportifs souhaitent le plus souvent des résultats rapides afin de pouvoir reprendre leur activité le plus vite possible, plusieurs séances sont parfois nécessaires pour conforter un traitement.
Par ailleurs, pour les sportifs de haut niveau, s’assurer régulièrement qu’aucune chaîne lésionnelle n’est en train de s’installer peut être très profitable (l’ostéopathe posturologue est particulièrement bien placé pour effectuer ce type de diagnostic).

Améliorer les performances
L’ostéopathe du sport peut participer à l’amélioration des performances sportives :
– en ajustant au mieux les différentes structures ;
– en augmentant l’amplitude des mouvements ;
– en permettant d’avoir des gestes plus fluides et une meilleure perception de son corps.

Préparer une épreuve
Avant une épreuve sportive, il est intéressant de consulter un ostéopathe.
Plusieurs paramètres seront toutefois à considérer.
Évitez de vous rendre pour la toute première fois chez un ostéopathe avant une épreuve sportive. En effet, les réactions sont parfois imprévisibles et effectuer un effort important alors que le corps cherche à s’adapter n’est pas forcément une bonne chose.
En fonction des ajustements auxquels il sera nécessaire de procéder, il faudra consulter plus de trois jours avant l’épreuve, de façon à laisser au corps le temps d’intégrer les nouvelles informations.
Il est toutefois possible de procéder à quelques ajustements mineurs quelques heures avant l’épreuve. Dans ce cas, en fonction du sport pratiqué, on procédera soit à une action de détente avec un travail crânien, soit au contraire à un travail plus dynamique avec une approche essentiellement structurelle.

Sources :

http://osteopathie.comprendrechoisir.com/comprendre/osteopathe-du-sport/